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Je ne suis pas un gauchiste


On ne peut en tout cas pas me le reprocher.

Né d'un père médecin, d'une mère institutrice et ayant vécu toute mon enfance dans un milieu bourgeois modéré, je n'ai jamais connu ni même côtoyé la misère. On peut me le reprocher ou non, c'est comme ça. Je n'ai rien fait pour ni contre.

De par ces racines conservatrices (ma mère a arrêté de travailler après ses 15 ans de services minimum) et chrétienne plus que modérées (tout juste baptisé, visite des églises pour le mariages baptêmes et enterrements) je n'ai jamais eu un gros intérêt pour les idées de gauche (sauf bien sûr sur une très courte période à l'adolescence mais ce fut si fugace...)

Je n'ai pas particulièrement mauvaise conscience par rapport à ça. Je n'ai pas le sentiment de voler qui que ce soit pour ce que je gagne et je travaille même plutôt dur pour ça.

Je me faisais la réflexion en écoutant à la radio Martin Hircsh hier matin sur France Inter (comme quoi hein...) qu'il y a c'est sûr plusieurs catégories de personnes en France (restons en France pour le moment) dont une qui a les pires difficultés à boucler ses fins de mois. Rien de nouveau là dedans.

Et je me demandais en écoutant des responsables d'associations qui essayent d'agir pour les aider : "et mois, qu'est-ce que je peux faire ?"

Au vu de ce que j'ai exposé ci dessus, c'est évidemment une question à laquelle je n'ai pas réfléchi si souvent.

Pourquoi ? Parce que précisément, il n'y a pas de réponse évidente et surtout, il faut être honnête, que ce n'est pas un problème qui m'intéresse beaucoup habituellement.

J'y pense cependant depuis que j'ai eu cette idée. Parce qu'une bonne part de la réflexion initiale portait justement sur l'apport d'une activité à des gens (essentiellement des femmes) qui ne peuvent pas trouver de travail à cause d'un besoin de flexibilité, de difficultés à se déplacer ou à tenir des horaires fixes, etc...

Et c'est même là que je trouve mon idée géniale (en toute modestie, elle est peut être simplement débile) : si ça peut marcher, ces femmes (invariablement je pense aux mères de familles dans des cités, c'est le 'cœur de cible' comme on dirait en marketing) pourront se faire un revenu en restant chez elles à travailler aux heurs qui les arrangent, sur une activité facilement quantifiable, et donc un revenu en conséquence. Une activité qui en plus, peut (si le concept prend) s'accroître facilement (vous savez bien, le travailler plus pour gagner plus de notre président)

Comme quoi, il suffit d'avoir des idées pour trouver des solutions...

Tient, au fait, il va falloir que je travaille sérieusement sur ce projet et que je prenne rendez-vous avec les services de ce brave ministre. On sait jamais, peut être qu'ils trouveront mon idée assez bonne pour me subventionner un peu (j'envisageai de payer mes braves travailleuses sous forme de CESU)

A suivre...