A propos de moi

J’ai bien passé la cinquantaine maintenant, et même si mes genoux me rappellent parfois mon âge, ma passion pour le développement informatique, elle, ne s’est jamais essoufflée. Entre deux lignes de code, je me bats avec des bugs qui semblent surgir de l’au-delà, mais rien ne me fait plus plaisir que de résoudre des problèmes complexes… ou d’en créer d’autres sans le vouloir. Mes amis disent que je parle JavaScript comme d’autres parlent poésie, et franchement, ils n’ont pas tort. C’est une passion qui me garde jeune d’esprit, même si je soupçonne que ma posture devant l’écran n’est plus aussi droite qu’avant.

Quand je ne suis pas scotché à mon ordinateur, je troque mon clavier pour mes chaussures de course. Oui, je suis ce type qui trouve que les marathons sont un peu trop “faciles” et qui préfère s’attaquer à des trails longs, voire ultra. Les montagnes, la boue, et les montées interminables ? Pour moi, c’est le summum du plaisir. Enfin, plaisir… c’est un grand mot. Disons que j’aime souffrir, mais seulement de manière sportive. J’ai des histoires de crampes dantesques et de ravitaillements épuisants qui valent leur pesant de cacahuètes, mais je vous épargne les détails… sauf si vous insistez.

Côté idées, je suis plutôt libéral, mais sans la rigidité dogmatique. J’aime croire en la liberté, en la responsabilité individuelle, et en cette drôle de chimie qu’on appelle le marché. Un idéaliste pragmatique ? Peut-être. Un cynique éclairé ? Ça, c’est selon l’heure de la journée. Et entre nous, je ne suis jamais aussi philosophe que quand je manque de sommeil, ce qui arrive assez fréquemment avec ma vie bien remplie.

Mon plus grand rôle reste celui de père. J’ai trois filles et un garçon, et croyez-moi, ils sont la meilleure chose qui me soit arrivée… même si je prétends parfois qu’ils ont accéléré l’arrivée de mes cheveux gris avant que je ne les fasse finalement disparaître. Les câlins, les engueulades (constructives, bien sûr), et les fous rires partagés : c’est le sel de ma vie. J’aime leur rappeler que je suis le patriarche, même si, soyons honnêtes, ce sont eux qui règnent. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai appris à faire de l’autodérision une arme parentale redoutable.

J’ai perdu ma femme d’un cancer en 2011, un souvenir qui reste profondément ancré en moi. Elle me manque terriblement, mais je choisis de vivre la vie avec humour et dérision. Parfois, je l’imagine se moquer de mes choix vestimentaires douteux ou de mes blagues ratées. C’est un moyen de garder son esprit vivant avec moi. Après tout, le temps passe, mais l’amour et l’humour persistent… et franchement, c’est ce qui me permet de garder le cap, même dans les moments les plus difficiles.