Découvrir la course à pied à l'approche de la cinquantaine, de 0 à l'ultra-trail en moins de 3 ans - Partie 2 : 2019 : confirmation, ou pas...
Tout fier de mon nouveau statut de marathonien™ me voici prêt à rééditer l'exploit en faisant bien sûr, mieux, et plus vite C'est donc avec toute l'assurance de ma première expérience que je me réinscris pour l'édition 2019 du semi et du marathon de Paris. Comme je veux faire mieux, je vais faire différent avec notamment un régime alimentaire renforcé afin d'optimiser mon rapport poids puissance. Pour se faire, je tente le régime cétogène, un régime conseillé pour les courses d'endurance dans lequel on supprime tous les sucres ou presque et ou on les remplace par du gras. Et ça marche plutôt bien (pour la perte de poids) même si la discipline à s'imposer est assez dure, mais j'aime bien ça m'imposer des discipline dures, ça doit être l'âge... Et puis l'entraînement marathon, c'est aussi une discipline dure, donc ça va bien ensemble !
Semi de Paris
On commence donc par le semi-marathon de Paris. Je pars avec l'intention de faire aussi bien que l'année précédente, j'ai pris un solide petit déjeuner le matin très tôt (omelette avec fromage et lardons) Et c'est une erreur d'avoir fait ça.
Rule #1 : on ne change pas d'habitudes le jour de la course
De fait, je suis pris d'un mal au bide terrible très vite et c'est un calvaire pendant plus de 2h (PLUS DE 2H !) Une leçon à retenir pour le marathon dans un mois
Marathon de Paris
On se prépare d'autant plus pour ce fichu marathon. Un déplacement en Italie s'intercale la semaine précédente qui met à mal le régime (difficile de maintenir sa discipline quand on mange au restaurant 3 fois par jour) et le grand jour arrive enfin (14 avril 2019 pour être précis) Et c'est un échec... De nouveau des problèmes digestifs dès le début, abandon après 20km
Rule #2: ne pas changer ses habitudes la semaine avant la course
C'est vraiment un truc de monomaniaque le marathon... Reste qu'il n'est pas envisageable de rester sur un échec. Je m’inscris donc dans la foulée (ha ha ha) au marathon de Vannes qui a lieu en octobre et me donnera l'occasion d'aller chez un vieux copain qui habite par là-bas. Inscription prise, l'entraînement est programmé pour l'été pendant lequel je ne pars pas de toutes façons. Cette fois-ci, exit le régime cétogène, je repars sur du classique à base de pâtes à tous les repas en surveillant que le poids ne remonte pas de manière gênante. Je teste également les tubes en complément sur mes sorties longues
Marathon de Vannes
Me voici arrivé à Vannes pour ce marathon d’automne. Je le dis tout de suite, c’est un très beau parcours avec de longs passages en bord de mer, le long du port, dans la vielle ville. J’ai adoré, c’est mon préféré so far. Enrichi de mes expériences passées, je ne change aucune habitude avant de partir, pas de voyage, discipline, discipline… Et me voilà parti, avec un objectif amitieux de 3h45 toujours, objectif que je n’atteindrai pas. Parti un peu vite, j’ai un gros coup de barre dés le 30ème km (le classique) et je peine à repartir des ravitaillements autrement qu’en marchant, les redémarrages étant toujours plus douloureux. Je finirai finalement en 4h03 à peu près. Au moins celui-là je l’aurais fini ! Mais plus de 4h ? Come on … Je considère donc que c’est un semi-échec et m’inscrit dans la foulée à celui de La Rochelle, le dernier de l’année, fin novembre avec une préparation légère, après tout, c’est juste de l’entretien pendant 1 mois !
Marathon de La Rochelle
Pour ne pas simplifier les choses, je pars en Inde pendant toute la semaine qui précède le WE du marathon, rentrant le vendredi soir pour repartir samedi après-midi. Ça me fait juste un aller-retour dans le weekend, pas super glamour mais pas le choix. Le parcours du marathon de La Rochelle est beaucoup moins intéressant que celui de Vannes, à part le passage dans la vieille ville assez court finalement, ça ne m’a pas laissé un super souvenir. Et puis ce n’est pas vraiment plat. Je pars vite, (pour mon niveau hein) sans doute trop vite. Au 15ème km je suis sur un temps de 3h30, et je passe le semi en 1h50. La fatigue se fait sentir assez tôt, mais je me fais violence pour ne pas perdre de temps aux ravitos, hors de question de faire comme à Vannes (l’expérience !) Je finis finalement en 3h58, en dessous des 4h de la honte, mais juste juste… Et avec une douleur au genoux pas trop rassurante mais ça va, ça passe. Quelques 15 jours plus tard, en repartant courir tranquillement pour remettre la machine en route, ça va faire ‘clac’ dans ce genou et c’est fini, rideau. Entorse au genou gauche qui va m’immobiliser pendant 3 mois. Une croix sur le marathon de Paris 2020 auquel j’étais inscrit (mais qui n’a pas eu lieu de toute façon) Suite au prochain épisode