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Voyage en Italie - partie 3


Venise

Venise, la Sérénissime, est une ville comme nulle autre au monde. Perle de l’Adriatique, elle flotte entre ciel et mer, entre histoire et légende. Ici, les ruelles étroites se mêlent aux canaux sinueux, créant un labyrinthe aquatique où le temps semble suspendu. Chaque palais, chaque pont raconte une histoire, celle d’une cité qui fut jadis le cœur battant du commerce et de l’art en Méditerranée. On s’y perd avec délice, bercé par le chant des gondoliers et le reflet des façades dans l’eau scintillante. De la majesté de la place Saint-Marc à l’intimité des quartiers moins fréquentés, Venise est un écrin de beauté et de mystère. Une ville fragile, menacée par les eaux, mais dont le charme intemporel continue d’envoûter les âmes et d’inspirer les rêves.

Une ville que l’on visite généralement en amoureux, mais à défaut pour cette fois ci, ce sera juste en très bonne compagnie

Pas grand-chose d’original à raconter sur la visite de Venise. On y accède assez facilement en voiture pour se garer sur un parking périphérique dans une zone assez laide mais proche de l’action. La ville en elle-même est très jolie évidemment, pas trop remplie de touristes encore à cette époque. On y voit des gondoliers qui promènent des asiatiques parfois en chantant, des livreurs Amazon qui courent partout avec des espèces de chariots conçus pour passer les escaliers. On travers quantité de ponts et admire les palais et maisons au bord des canaux.

Avec notre entraînement de randonneurs, on arrive assez rapidement à s’éloigner du centre surpeuplé pour déambuler dans des quartiers plus calmes et toujours mignons même si moins spectaculaires.

Petit regret personnel, je n’aurais pas le temps de visiter le musée de la Fondation Pinault, même sans CupCake pas très intéressée. Une autre fois peut être…

Dans l’ensemble une très belle journée avec une météo parfaite et comme je l’ai dit, une compagnie des plus agréables. Mais l’heure tourne, il est temps de se rendre à l’aéroport pour rentrer.

Un beau voyage

Finalement, que retenir de cette semaine et de ma compagne de voyage.

D’abord, cette région mérite sa réputation, c’est absolument charmant partout où on va, voir exceptionnellement joli.

La période n’était pas idéale mais c’est essentiellement à cause de la neige tombée la semaine précédente, sans cela ça aurait été parfait. Il y avait quelques touristes mais clairement pas la foule, même à Venise.

Concernant CupCake, j’ai été plus qu’agréablement surpris et en même temps cette expérience a augmenté mon incompréhension sur sa personne.

Agréablement surpris par sa personnalité et son sang-froid. Je lisais sur twitter/x récemment un thread sur le sujet ‘pourquoi les jolies femmes dans la trentaine se retrouvent seules’ (en gros) et en gros les réponses tournaient autour du fait que c’était parce qu’elles étaient chiantes ou invivables. Même si je ne suis pas forcément d’accord ça semble être une explication plausible. Mais voilà, CupCake n’est ni chiante ni invivable, en tout cas, sur le temps qu’on a passé ensemble, ce n’était clairement pas le cas. Au contraire, je l’ai trouvé particulièrement intéressante, enjouée, agréable de compagnie. Que des choses positives, et vraiment pas grand-chose de négatif, rien qui ne me vienne à l’esprit en tout cas.

Alors évidemment, on n’était pas dans une relation romantique, peut être que ça joue (sûrement même) mais vraiment, il m’est incompréhensible qu’elle ne trouve pas quelqu’un qui se rende compte de toutes ces qualités et qui la rende heureuse. Parce qu’elle le mérite vraiment…

Alors pour cette année, ça va être un peu court (on est au mois de décembre) mais ça doit devenir une priorité pour l’année prochaine, trouver un partenaire de qualité à son niveau qui ait les yeux suffisamment ouverts pour se rendre compte de la perle que c’est et qui la rende heureuse. Et je ferai ce que je peux pour l’aider dans cette quête.

Voilà, ceci clos le volet « aventures dans les Dolomites ». C’était un beau voyage avec ses hauts et ses bas, je reviens enchanté et blessé avec des belles images dans la tête, une découverte d’une personne de grande qualité et pleine d’atouts mais qui manque peut-être d’un peu de chance (je ne vois que ça) pour être la plus heureuse du monde.