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Covid passé, cash envolé, kilomètres avalés : une vie bien remplie (ou pas)


Eh bien, on y est. Le Covid, c’est fini. Le confinement, terminé. Et avec ça, je devrais être en train de chanter une ode à la liberté retrouvée, non ? Eh bien pas tout à fait. Si ces années un peu folles m’ont appris une chose, c’est que je suis très bon pour courir… mais beaucoup moins pour faire de l’argent. Petite réflexion sur mes hauts, mes bas, et mes comptes en banque à sec.

Adieu confinement, bonjour les défis absurdes

Le Covid, quel souvenir… ou plutôt, quelle galère. Entre l’obligation de rester chez soi et les courses au supermarché qui ressemblaient à des missions d’espionnage, j’ai décidé de me lancer un défi : un marathon par mois. Oui, oui, vous avez bien lu. Pendant que d’autres découvraient la joie des apéros Zoom et des pains au levain ratés, je courais 42,195 km comme un forcené. Pourquoi ? Parce que rester enfermé à fixer un mur, très peu pour moi. Résultat ? Mes genoux ont survécu, mon compte Netflix beaucoup moins.

Maintenant que l’air est redevenu respirable (littéralement), j’ai troqué le bitume pour les sentiers. Les trails longs, voire ultra, sont devenus ma nouvelle obsession. Après tout, pourquoi courir 42 km sur du plat quand on peut galérer pendant 10 heures dans des montagnes ? C’est fatigant, c’est douloureux… et c’est absolument génial. La prochaine étape ? Probablement m’égarer dans un ultra de 100 bornes et finir couvert de boue, mais heureux.

Tentatives entrepreneuriales : le doux goût de l’échec

Parlons boulot. Avant, j’avais de grandes ambitions : lancer ma propre boîte, devenir l’entrepreneur que tout le monde admire, et, soyons honnêtes, rouler sur l’or (ou au moins sur une petite marre de pièces). Spoiler alert : ça ne s’est pas passé comme prévu. Mes idées étaient bonnes (enfin, je crois), mais le timing, le marché, ou peut-être juste ma chance, ne l’étaient pas. Résultat : plusieurs projets avortés, un moral en dents de scie, et surtout un compte en banque qui me regarde en mode “tu fais quoi, là ?”.

Je pourrais philosopher sur l’échec comme une expérience enrichissante, mais soyons honnêtes, enrichissante n’est pas le mot. Disons que ça apprend l’humilité. Et aussi l’art de cuisiner des pâtes sous toutes leurs formes.

Je n’étais peut être, sans doute, pas fait pour ça mais au moins j’aurais essayé, pas de regret donc.

Retour au boulot (et à la réalité)

Alors voilà, l’évidence s’impose : il est temps de me remettre à mon compte. Adieu les rêves d’entrepreneur au sommet, bonjour les contrats en freelance. Ça tombe bien, je maîtrise toujours mon clavier comme un coureur maîtrise ses lacets. Et puis, c’est un peu excitant, non ? Repartir à zéro, trouver des clients, et peut-être enfin comprendre comment facturer correctement mes heures. Si vous avez besoin d’un développeur qui court vite (mais seulement à pied), je suis votre homme.

Et maintenant ?

La vérité, c’est que je suis à un de ces moments de vie où tout semble incertain. Pas de grandes réussites à afficher, pas de projets révolutionnaires en cours, mais un cœur rempli d’envie et des jambes qui ne demandent qu’à avancer. Alors, je cours, je code, et je me rappelle que la vie, c’est surtout une série de marathons, pas un sprint. Et si parfois je trébuche, au moins je le fais avec style.

Si quelqu’un a une bonne idée pour gagner de l’argent rapidement (et légalement, précisons-le), je suis preneur. En attendant, je retourne à mes lignes de code et à mes chemins boueux. Après tout, il faut bien avancer… même si c’est parfois sur des sentiers escarpés.